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Chez Horus

Interview de Benjamin Cupers, partner chez Investsud

19 octobre 2020

Entrée au conseil d’administration de Horus en 2017, la société Investsud, active dans le développement et la transmission de PME familiales, est aujourd’hui devenue un partenaire privilégié.

En plus de 30 ans, la société d’investissement Investsud a marqué de son empreinte le paysage entrepreneurial wallon, puisqu’elle a investi 170 millions d’euros dans plus de 400 entreprises, permettant ainsi la création de plus de 9400 emplois dans la région. Son actionnariat est constitué à 74% d’industriels wallons et à 26% par la Sowalfin.

« Notre métier est de soutenir la création et la transmission de PME familiales wallonnes, explique Benjamin Cupers, partner chez Investsud. Le développement régional fait donc partie de nos vocations. » Pas étonnant, donc, qu’à ses débuts, Horus ait trouvé une oreille attentive auprès de Benjamin Cupers. Il retrace avec nous cette belle histoire commune, qui est loin d’être terminée…

Benjamin, vous vous souvenez de votre première rencontre avec Philippe Tailleur, CEO de Horus ?

Je m’en souviens très bien, même si pour la date, c’est-à-dire mars 2017, il a fallu que je vérifie dans mes notes ! La particularité, c’est qu’il venait nous voir assez tôt dans son projet. D’habitude, Investsud intervient en phase de croissance ou en tout cas quand il y a déjà un produit à mettre sur le marché. Or, ici, la solution comptable n’était encore qu’un projet…

Pourtant, vous avez vite été convaincu de l’intérêt de ce projet.

Oui, pour deux raisons. D’abord, il y a le parcours de Philippe Tailleur dans le secteur de la comptabilité, et la richesse de son équipe.
Ensuite, il y a le retour du terrain : notre expertise dans le monde des PME, ainsi que les nombreux contacts que nous entretenons avec les patrons d’entreprise, nous convainquent qu’une nouvelle solution comptable est absolument nécessaire sur le marché. Le CEO d’aujourd’hui ne peut pas se permettre d’attendre ses chiffres et a besoin d’une visibilité en temps réel. Pour nous, il était clair dès le départ qu’Horus répondait à un véritable besoin.

Il y a d’autres garanties qui vous ont convaincu d’investir ?

Dans notre métier il n’y a pas vraiment de garanties. Nous ne sommes pas une banque, c’est du plein risque. Donc, j’en reviens vraiment aux besoins du marché et aux compétences de l’équipe, avec Philippe Tailleur, mais aussi l’apport des plus jeunes, que ce soit quelqu’un comme Bryan Steyns au niveau technique, ou comme Jérôme Tailleur au niveau commercial.

Comment les choses se sont-elles passées après votre première rencontre ?

Nous sommes intervenus une première fois au capital en mai 2017. Une version commercialisable du logiciel a vu le jour en septembre 2018, et on a rapidement vu un retour très positif du marché. A cette époque, nous sommes d’ailleurs nous-mêmes passés à Horus chez Investsud ! Comme les clients répondaient présents et que le produit se faisait une place sur le marché, un deuxième tour de financement a eu lieu début 2019 pour dynamiser le coté commercial. Depuis, le nombre de clients a continué à augmenter.

Comment abordez-vous votre place dans le conseil d’administration de Horus ?

Nous nous positionnons comme de véritables associés, certes minoritaires, mais qui participent activement aux réflexions stratégiques. Chez Investsud, nous ne sommes pas des spéculateurs, et c’est certainement aussi pour cela que Horus est venu nous trouver. Nous cherchons à investir dans des entreprises pérennes, et qui peuvent engendrer de l’emploi localement.

Concrètement, que représente Horus pour vous aujourd’hui ?

Sur le marché belge, Horus est le logiciel pour TPE et PME qui est le mieux armé pour le futur. Il allie une comptabilité moderne avec un outil de gestion intégré, simple et intuitif. Son intégration des nouvelles technologies le limite par ailleurs beaucoup moins que ses concurrents.

Donc vous êtes confiant pour l’avenir ? Quelles sont vos perspectives ?

Oui, les perspectives sont positives, même s’il faut encore faire sauter la résistance au changement, qui est parfois tenace, parce que la digitalisation impose un changement radical dans la manière de travailler. Concrètement, nous devons confirmer nos bons résultats en Wallonie, puis nous implanter en Flandre et devenir une référence sur le marché belge.

Pensez-vous que Horus puisse déjà servir de modèle à d’autres PME wallonnes ?

C’est déjà un modèle au niveau du mélange des générations. Cela se ressent quand on passe dans leurs bureaux, il y a une richesse humaine, avec beaucoup d’idées et d’échanges. On observe un bon équilibre entre l’expertise des anciens et le dynamisme des jeunes.

Pour le reste, j’espère qu’on pourra bientôt parler de « success story » au niveau financier. J’y crois, en tout cas.