« Digitaliser sa comptabilité, c’est inévitable » (Damien Habran)

Horus, c’est l’outil indispensable pour digitaliser sa comptabilité. Promis, ce n’est pas nous qui l’affirmons, mais bien Damien Habran, administrateur de la société SaveTax. Selon lui, le train de la digitalisation est enfin lancé chez les comptables. Et il est plus que temps de sauter dedans.

Damien Habran, vous êtes fondateur de la société SaveTax qui va fêter ses 10 ans. Pourriez-vous nous présenter votre bureau comptable en trois mots ?

Je dirais digitalisation, optimisation fiscale et accompagnement client.

Vous avez d’abord choisi le terme digitalisation. Pourquoi ?

Nous sommes dans une profession où la moyenne d’âge est avancée. J’ai quarante-deux ans et je fais partie des jeunes dans notre métier. Je suis passionné par l’informatique et cela fait au moins dix ans que je suis convaincu que notre métier allait être transformé avec les nouvelles technologies. J’avais le sentiment que dans notre secteur, un frein et une lenteur persistaient pour avancer d’un point de vue technologique. Pour moi, il est évident depuis longtemps que nous devions évoluer vers du conseil plutôt que de nous cantonner à de l’encodage ou que de la réalisation de bilans qui font partie du passé.

En quoi votre bureau comptable est-il différent de ses concurrents ?

Parallèlement à la digitalisation des dossiers clients, j’ai mis en place une organisation de la gestion du bureau qui est 100% dématérialisée depuis plusieurs années. Toutes les tâches à faible valeur ajoutée sont digitalisées. Nos stagiaires comptables qui encodent les factures, aujourd’hui, c’est Horus ! Grâce à cela, nous avons développé une efficacité incroyable. Cette organisation et cette digitalisation nous ont permis de libérer du temps pour mieux analyser les comptes de nos clients et être davantage proactifs au niveau du conseil. C’est notre force et notre valeur ajoutée : par le conseil client proactif, nous parvenons à diminuer leur charge fiscale en ayant un très bon retour de satisfaction et un sentiment d’être bien accompagné.

Vous êtes expert-comptable et fiscal certifié. Selon vous, quel est le principal atout de Horus pour les comptables ?

C’est principalement le fait de diminuer la charge administrative à faible valeur ajoutée. Tous nos clients nous déposent leurs documents de façon numérique (soit via Falco, soit via une adresse mail montrée). Il n’y a plus de perte de temps à scanner des documents. Nous recevons un flux d’informations en continu, ce qui nous permet d’aller plus vite dans le traitement des dossiers et, surtout, de ne pas avoir une surcharge de travail en fin de trimestre. À n’importe quel moment, nous sommes capables de transmettre une situation comptable intermédiaire aux clients. Grâce au flux plus lissé et à l’automatisation, nous pouvons aussi anticiper la fin d’année et actualiser les données liées aux impôts ou aux cotisations sociales en octobre-novembre. Horus, c’est un véritable atout aussi bien pour les comptables que pour nos clients eux-mêmes.

Y a-t-il une fonctionnalité que vous trouvez particulièrement remarquable dans Horus ?

Les intégrations que Horus est parvenu à effectuer avec des partenaires, c’est quelque chose qu’on ne retrouve pas ailleurs. Les connexions mises en place qui permettent l’intégration des CODA, des SODA, les données exploitables par Silverfin… Au-delà du programme performant développé, les créateurs de Horus ont eu l’intelligence de rendre leur programme utilisable par d’autres en permettant des échanges de données via API. Ce que je recherche aujourd’hui en tant que comptable digitalisé, maintenant que nous avons des logiciels qui assurent la digitalisation, ce sont des outils qui communiquent entre eux pour obtenir un gain de temps et une efficacité supplémentaires.

Selon vous, digitaliser la comptabilité, c’est indispensable dans le monde d’aujourd’hui ?

C’est inévitable. Les bureaux qui font le pas maintenant risquent de voir leur nombre de clients diminuer. Le train de la digitalisation, je l’ai pris quand il était à quai à Liège-Guillemins. Ceux qui embarquent aujourd’hui essaient de sauter dedans à Bruxelles quand il passe à 120 km/h. Ce sera compliqué pour ceux qui voudront l’attraper demain lorsque le TGV passera à Paris à 300 km/h. Chez SaveTax, nous avons une croissance structurelle et organique qui s’effectue par le bouche-à-oreille. La première raison pour laquelle un client arrive chez nous, c’est parce qu’il quitte un comptable qui est 100% papier et qu’il souhaite un outil dans l’air du temps. La seconde raison, c’est souvent parce qu’il ne sait pas exactement pourquoi il paie un tel montant d’impôt ou trouve qu’il en paye trop, ce qui est souvent le cas par manque d’anticipation.. D’où l’intérêt de prodiguer un bon conseil fiscal, mais c’est impossible d’optimiser et d’anticiper si on n’a pas les bons outils pour travailler efficacement.

Horus a-t-il révolutionné votre manière de travailler ?

Complètement ! Et combiné aux autres outils digitaux, notre quotidien au travail est beaucoup plus serein et efficace.

Qu’auriez-vous envie de dire aux comptables qui ne jurent que par le papier ?

Que leur temps est révolu ! Je ne peux pas comprendre ceux qui jurent encore uniquement par le papier. J’imagine que ce sont des comptables qui sont proches de l’âge de la pension ou qui l’ont dépassé. En 2024, affirmer qu’on est tout aussi efficace en version papier, c’est ne pas être conscient de la réalité et ne pas répondre aux besoins des clients d’aujourd’hui qui veulent aussi utiliser des outils digitaux pour être efficace dans leur boulot de tous les jours. Grâce à la digitalisation et à Horus, les clients qui passaient leur dimanche à faire leur compta profitent désormais d’une journée en famille. Et ça, c’est précieux.